Aujourd'hui, le soleil est revenu sur la capitale. Après presque 3 jours de pluie qui nous ont amené les premières fraîcheurs de l'automne. A midi, avec Lukas, nous en avons profité pour pique-niquer. On ne sait pas combien d'occasions telles que celle-ci se présenteront encore...
Malheureusement, le soleil se couche de plus en plus tôt. Comme partout, je sais, mais ici, à 17h30, il fait nuit noire. Je pense alors à cette conversation que j'ai eue avec Camilla, ma nièce de bientôt 9 ans qui avait du mal à comprendre qu'ici, il fait nuit alors qu'ils sont en train de s'amuser dans le jardin de Manon, au soleil...
Je trouve toujours ça fascinant, en effet, de s'imaginer, en regardant le soleil disparaître à l'horizon, qu'il est 10h du matin en Europe où tout le monde vient d'arriver au travail, où les classes viennent de commencer ; il est 6h du matin à Campinas, où le soleil pointe ses premier rayons et où Eduardo doit encore dormir profondément (si sa petite Maria-Carolina veut bien le laisser tranquille) ; il est 11h du soir - la veille - dans le Pacifique, où Anne Bercot était récemment et où ils doivent commencer à trouver la soirée longue...
Une seule planète, 24 fuseaux horaires, comme une grande vague sans fin, les hommes se réveillent, s'activent, puis se recouchent jusqu'au retour de la vague. Ça pourrait presque sembler monotone...
Un très bon fond d'écran, d'ailleurs, montrant les rotations de la terre, peut être trouvé ici. Je vous le recommande !