JdR

Publié le par Jean-Phi

JdR ou jeu de rôles (et pas "jeu drôle") :
principe de faire un jeu avec plein de monde, nécessitant plein de papier et des crayons avec des gommes qui pourrissent tout, contre un "maître de jeu" vicieux et injuste qui nous déteste à partir du moment où le jeu commence, tout ça alors que ça marche très bien sur l'ordinateur sans même être obligé d'écouter de la musique qui fait peur.


Ça, c'était ma définition de "JdR" avant de me faire embrigader par M. Gilles. En fait, il est pas si méchant que ça, "le Maître", surtout si on sait y faire : on lui met à disposition une pièce bien eclairée et ensoleillée en hiver, une bonne chaîne pour mettre sa musique, on lui amène du coca et plein de trucs au chocolat, et il est content.

Donc, depuis plus d'un an maintenant, régulièrement, nous nous retrouvons pour jouer à la maison (c'est le plus pratique, surtout pour nous). C'est l'occasion de passer une après-midi sympathique entre Français (bon, évidemment, il y a Cordula mais elle est quand même "un peu Française"). Il y a aussi eu un Irlandais mais il a disparu (Gilles l'a sûrement fait disparaître dans une autre dimension). Et le jeu est toujours suivi par un repas préparé par notre maître.
  (video)

Le jeu, en lui même, consistait, au début en un groupe de policers "spéciaux" enquêtant sur des affaires un peu - voir très - "spéciales"...
Tin tin tin !
En fait, des trucs à la limite du réel.
Nous devions donc enquêter à la Tintin pour expliquer une disparition ou un meutre étrange (une fois, c'était une tête de chien encore vivante !). En plus, ça se passait à Tokyo de nos jours et avait le grand avantage de nous faire découvrir des trucs qu'on aurait jamais connus sinon (bon, je ne sais pas si les prisons japonaises ou le système judiciaire nippon sont vraiment dignes d'intérêt touristique...). Mais pour ce qui est d’interpréter les Otakus ou des jeunes Japonais(es) surexcité(e)s, Gilles est maître (sans jeu de mot) dans le "role-play". (future vidéo!!)

Car c'est le hic, il faut faire du role play et parler avec une méchante voix quand on veut intimider un indic ou un méchant ou, au contraire, trouver les mots justes quand on veut convaincre... Ça, c'est pas toujours facile... Surtout quand on a un personnage qui est "foncièrement honnête" (oui, Gilles voulait que je joue un personnage proche de ma réalite...).


Le JdR nous fait alors voyager dans notre petite pièce de tatamis. Après avoir fait le Japon de long en large, Gilles nous a mis sur une nouvelle partie ou nous voyageons en Asie. Pour l'instant, nous sommes au Cambodge et ça craint, là-bas, semble-t-il. Nous avons troqué nos casquettes de policiers pour un habit de mage pour moi et de fantôme pour Cordula. Un mage étant un humain qui est au courant des différents mondes qui se juxtaposent et qui a des pouvoirs spéciaux (le mien contrôle l'Espace, ce qui serait vachement pratique pour rentrer plus souvent en Europe) et un fantôme, eh bien, c'est quelqu'un qui est mort et qui traîne encore dans notre monde.

Personnellement, je trouve ce jeu un peu plus difficile d'approche mais c'est voulu. Je suis encore un grand débutant et j'ai du mal à m'en sortir avec tous ces pouvoirs couverts et vulgaires... Mais bon. J'apprends.

Ouh là là, ça fait déjà un bon pavé. Si ça vous intéresse, je reviendrai sur le sujet dans un prochain billet.

Publié dans Maison

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G
J'aime beaucoup ta première définition du jeu de rôle, celle avec le MJ hargneux !Tu as juste oublié de donner l'adresse du blog, pour faire vraiment peur à tes gentils lecteurs:  http://tokyojdr.over-blog.com/Ah! Et puis tu as passé sous silence les Pocky et les Almonds, des cochonneries chocolatées tellement addictives qu'elles ne devraient même pas être en vente libre. Brrr...
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